Les plus anciens et plus assidus supporters des Rouges et Noirs d'Oyonnax se souviennent sans doute de ce grand olibrius qui, débarqué d'on ne sait où, trouva rapidement un place de poutre dans la deuxième ligne oyonnaxienne : Eric DENEUX.
Les hasards des pérégrinations de votre blogmestre sur la toile ont permis de retrouver sa trace et de renouer avec lui des liens amicaux toujours empreints de la bonne humeur de ses 20 ans .
Depuis quelques semaines, il livre à ses amis des petites fables à la manière de .. qui je l'avoue me font hurler de rire . Et je ne résiste pas au plaisir de vous les livrer ici ...
Le Stade Français, ayant chanté
ces dernières années ,
Se trouva fort décati
Quand ses stars furent parties.
Pas une seule qualification
En phase finale d'puis 4 saisons.
Il esperait refaire sa vitrine
Chez l'USO sa victime,
Il était sur de s'imposer,
et d'prendre 4 points pour exister
En H cup à la saison nouvelle.
Je vous laminerai, lui dit-elle,
Pour nous Paris, La Capitale ,
Vous êtes un bien pietre rival.
L'USO est courageuse ;
C'est là son moindre défaut
et à Mathon on su très tôt.
que pour Paris des points : ZERO
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit Oyo à la visiteuse.
Nuit et jour, comme tous les ans
Nous posions nus, ne vous déplaise
Tout l'monde à poil? j'en suis fort aise
Et bien :Faites la ch'nille maintenant
Le père Urios et ses manants
Travaillez, prenez de la peine :
C'est le fonds qui manque le moins.
Un bien sage entraineur , sentant la défaite prochaine,
Fit venir ses manants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, des joueurs d'l'UBB
Qui bien que moins bien classés
N'en sont pas moins armés
Je ne sais pas l'endroit ; oú tombera l'orage
Mais la foudre frappera si vous n'avez courage!
Plaquez à tout bout d'champ,
Dans les rucks ruez vous
Poussez, sautez, courez ; ne laissez nulle espace
Où le moindre beglais ne saurait trouver place.
L'entraîneur sur le banc, l'USO vous retourne le champ
Deçà, delà, partout ; les beglais firent choux blancs
Oyonnax en vainqueur
Exigea du vaincu le prix de son labeur
De l'argent, que nenni mais dans l'Ain du bonheur
Car l' père Urios eut enfin l'heur
De prendre 4 points à l'extérieur
A Mathon
Ce dimanche de pluie
Douze a neuf
L'match n'étais pas fini
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part,
Surgit un ailier noir.
Lentement, il vint intercepter
Lentement, je le vis trebucher
Près de moi, dans un hurlement d'elles,
Comme tombé du ciel,
L'essai il a marqué
Il avait l'maillot couleur rubis
Les chaussettes couleur de la nuit.
À son front, brillant de mille feux,
L'ailier droit couronné
Je crois suait un peu
Ses collègues lui ont touché la joue.
Les remplaçants, lui ont sauté au cou
C'est alors que je l'ai reconnu :
Resurgissant d'Agen
Il était revenu.
Dis Sylvere, des essais ça fait trois
Que tu plantes pour l'US Oyonnax
À Moga s'te plaît refait nous ça
Pour cueillir en chantant
Des victoires, des victoires